holocracy

Etymologie :

Le terme holacracie (ou holocratie) nous vient de l’anglais, holacracy. Il est composé de deux mots issus du grec ancien :

  • Holos: entier, totalité, entité qui est à la fois un tout et une partie d’un tout.
  • Kratos : pouvoir, autorité.

Le terme holacracy est dérivé de holarchy, inventé en 1967 par Arthur Koestler dans son livre « The ghost in the machine ».

Définition :

L’holacratie est un mode de prise de décision et de gouvernance qui permet à une structure de s’auto-organiser comme une entité vivante. Chacune des parties prenantes participe à l’organisation sans faire appel à une hiérarchie ou à un organigramme traditionnel.

L’holacratie est avant tout un outil, une pratique (non une théorie) sociale pour les organisations.

Une cinquantaine d’entreprises la pratiquent en France, certaines d’entre elles sur un périmètre restreint, d’autres dans l’entreprise toute entière.

Ces entreprises sont des entreprises privées industrielles ou de service mais sont aussi des associations, des entreprises de l’économie sociale et solidaire, …

Contrairement au management qui implique 2 personnes (un manager et un managé) unis par un lien de subordination (via le contrat de travail), l’holacracie est basée sur l’unité. Le système d’autorité est ici distribué et différencié. Elle s’appuie sur l’idée que « celui qui fait est celui qui sait » et « celui qui fait gouverne son activité dans sa zone de responsabilité ». On parle de souveraineté de la personne. L’holacracie fait le pari de l’humain et s’appuie sur des règles du jeu explicites (contrairement ce que l’on observe dans des organisations pyramidales voire matricielles).

Pratiquer l’holacracie passe avant tout par une volonté des décideurs, une croyance forte en l’humain et plus prosaïquement en la signature d’une constitution à laquelle chaque membre de l’entreprise sera soumis.

En parlant de membre, l’entreprise est ici considérée comme un organisme vivant et l’holacracie repose sur un modèle d’organisation fractal.

Voir exemple ci-dessous.

L’holacracie repose sur 4 clés :

1/ Le pouvoir organisationnel

En holacracie, le lien de subordination change de nature : les mêmes règles du jeu pour tous.

2/ Le concept d’organisation

La gouvernance est centrée sur la raison d’être de l’entreprise.

3/ La structure organisationnelle

Ici, on organise le travail pas les personnes.

Ainsi, en holacracie, chacun tient plusieurs rôles, dans un ou plusieurs cercles de l’organisation.

Chaque rôle a un ADN qui comprend :
– Sa raison d’être : ce que je peux faire
– Sa redevabilité : ce que je dois mettre en œuvre
– Son(ses) domaine(s) : ce que les autres ne peuvent pas impacter

4/ Le pilotage dynamique

Il inclut les réunions de gouvernance et les réunions de synchronisation et de triage.
Le pilotage permet de réduire les tensions qui existent ou qui émergent.
Une tension est un écart entre ce qui est (la situation que je vis) et ce qui pourrait être.

Remerciements

Merci à Bernard-Marie Chiquet, fondateur d’IGI Partners, pour sa conférence du 6/9/2017

Pour aller plus loin :

https://igipartners.com/

https://igipartners.com/videos (des témoignages)

https://labdsurlholacracy.com/bande-dessinee-holacracy#page-1 (Une BD pour découvrir et comprendre l’holacracie)

 

One thought on “Holacracie, kesako ?

  1. Bonjour, Je n’ai pas d’autres articles sur le sujet. Si vous voulez, vous pouvez vous rapprocher de l’institut iGi et d’Isabelle Rappart, CEO chez HappyWork. Vous pouvez la contacter de ma part.

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